Par Stéphanie Grégoire
Dans les années 2000, un peu plus de 60 ans après son suicide, Hitler s’éveille au beau milieu d’un terrain vague à Berlin. D’abord déboussolé, puis révolté de voir ce qu’il est advenu de son Allemagne rêvée, il trouve refuge auprès d’un vendeur de journaux. Ce dernier, le prenant pour un acteur, le met rapidement en contact avec une entreprise médiatique d’envergure. S’ensuit une montée vers les plus hauts sommets de la popularité. On l’acclame, on lui en redemande. Enfin, quelqu’un qui ne mâche pas ses mots et qui n’est pas effrayé à l’idée de contester les normes.
Au fur et à mesure que le lecteur progresse dans la lecture de l’ouvrage, une réflexion sur la fragilité de l’équilibre de la société moderne s’immisce dans son esprit. La soif de changement est palpable, ce qui nous rend vulnérables. Nous ne sommes pas à l’abri d’un personnage charismatique habité de mauvaises intentions. Sans oublier qu’il est impossible de faire abstraction des malaises ressentis lors de la lecture. En effet, le livre est rédigé à la première personne. Nous sommes littéralement plongés dans la tête, dans les pensées les plus profondes d’Hitler. Continuer la lecture