Bibliothécaire et fier.ère de l’être : Une soirée inspirante avec cinq bibliothécaires

Par Thomas Gagnon-van-Leeuwen

La journée typique d’un.e bibliothécaire, ça ressemble à quoi? Pour les cinq panélistes du 5 à 7 sur le thème « Profession bibliothécaire » tenu à l’EBSI le 23 septembre dernier, la réponse est simple : il n’y a pas de journée typique, et c’est très bien comme ça. Comme bibliothécaire, on aime quand ça bouge!

L’association des étudiantes et étudiants de l’EBSI et la Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CPBQ) ont organisé cet événement qui combinait panel de discussion et réseautage. Une trentaine d’étudiant.e.s ont eu la chance d’échanger avec les panélistes suivantes :

  • Lourdine Altidor Marsan, chargée de projets en carrefour d’apprentissage chez Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) et présidente de la CBPQ;
  • Marik Trépanier, directrice des bibliothèques de proximité et des services à la clientèle à l’Institut canadien de Québec (ICQ);
  • Manon Beauchemin, responsable des collections en sciences sociales ainsi que des collections et des services offerts par BAnQ aux personnes nouvellement arrivées au Québec;
  • Anne-Frédérique Champoux, bibliothécaire au Collège Bois-de-Boulogne; et
  • Louise Guillemette-Labory, ancienne directrice de bibliothèques de la Ville de Montréal et ancienne présidente de la CBPQ.

Julie Lise Simard, doctorante à l’EBSI, a animé la discussion avec brio.

Des enjeux de taille

Il ne manque pas de défis dans la profession de bibliothécaire. Pour affronter les enjeux d’aujourd’hui, nos panélistes ont souligné l’importance d’apprendre tout au long de la vie. C’est dans l’ADN de la profession, et c’est nécessaire pour faire face à de nouvelles réalités comme l’intelligence artificielle générative.

L’enjeu épineux de la cohabitation des publics, particulièrement en bibliothèque publique, est revenu à quelques reprises. Il faut s’assurer que la bibliothèque serve tout le monde, incluant les personnes en situation précaire, sans perdre d’autres publics ou le personnel de première ligne. Parlant de publics, la participation citoyenne est importante : on veut que les personnes usagères s’approprient la bibliothèque.

Nos panélistes ont insisté qu’il faut agir comme ambassadeur.trice.s de la profession sur toutes les tribunes. On doit convaincre, défendre, sensibiliser et vendre l’importance des bibliothèques sans relâche. Comme Louise Guillemette-Labory l’a bien dit, « il faut que tout le monde sache que vous êtes bibliothécaire et fier.ère de l’être ».

Montrez-vous!

Et alors, quoi faire durant et après ses études si on veut devenir bibliothécaire? Pour nos panélistes, le mot d’ordre est « montrez-vous! » Faites du réseautage, saisissez toutes les opportunités qui s’offrent à vous et n’ayez pas peur d’essayer différents domaines. Parfois, il faut se donner le temps de trouver sa place.

Dans cet ordre d’idée, l’adhésion annuelle étudiante à la CBPQ est de 25 $ et inclut notamment un programme de mentorat qui jumèle les personnes étudiantes ou en début de carrière avec des bibliothécaires aux intérêts similaires.

Il y aussi le Congrès des professionnel.le.s de l’information (CPI) du 5 au 8 novembre prochain. Faire du bénévolat pour cet événement est une belle opportunité de rencontrer des gens du milieu et de bâtir son réseau. On s’y voit?

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